Dans la première partie de carrière (grades de conseiller et de premier conseiller), le magistrat administratif peut exercer successivement le métier de rapporteur et celui de rapporteur public. Il peut aussi se voir confier la conduite d’audiences de « juge unique », où il est appelé à diriger les débats et à statuer seul. Il faut souligner qu’il peut également alterner des fonctions en juridiction de première instance et en juridiction d’appel.
La juridiction administrative offre ensuite, pour la seconde partie de carrière, en général après une quinzaine d’années dans le corps, l’accès au grade de président. Il confère aux magistrats concernés des responsabilités accrues, tant en termes de participation au processus juridictionnel qu’en termes d’animation et d’encadrement d’équipes de magistrats et d’agents de greffe. Les magistrats souhaitant accéder à une présidence de juridiction peuvent se voir confier la responsabilité administrative et financière de collectifs qui comptent, selon les juridictions, de 20 à près de 200 personnes. Cette carrière, enfin, offre aussi, compte tenu de la carte des juridictions, des possibilités de mobilité géographique, y compris outre-mer, pour ceux qui le souhaitent.
Les compétences cultivées au sein de la juridiction administrative assurent des opportunités de mobilité ou de détachement intéressantes. Les fonctions en détachement se situent notamment :
Ces possibilités ont été enrichies grâce au développement d’un appui à la gestion des carrières des magistrats et grâce à l’implication systématique des membres des corps dans les actions de rayonnement et d’échanges internationaux que développe le Conseil d’État.
Les compétences des membres du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel ouvrent également une voie d’accès privilégiée au Conseil d’État, par le biais du tour extérieur qui leur est réservé. Ce tour extérieur a été renforcé :